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J’ai mené des recherches dés les années 80 pour concevoir une forme intermédiaire entre la peinture et la sculpture comme les recherches du grand peintre américain Frank Stella. J’ai entrepris mes prospections différemment pensant que seule la lumière pouvait être la clé de voûte de cette représentation. Le film PVC semi rigide transparent a été l’échine de cette figure en devenir car je voulais un matériau usuel sur lequel la peinture m’offrirai toutes les gammes colorées de la transparence à l’opacité.





Entre art et sciences ou art science
Quelques années plus tard, j’ai compris qu’entre la bidimensionnalité et la tridimensionnalité, seul un cône de lumière était la représentation de cette figure. Mes travaux m’ont rapproché de la science et de la physique, du fameux cône d’Hermann Minkowski (mathématicien et physicien théoricien allemand), puis de la relativité d’Einstein. J’ai composé en 3D une vidéo dans mes recherches sur les formes potentielles sur l’intervalle espace-temps propre en art. J’ai publié toute une série de texte sur le net dont un sur la lumière et démontré qu’elle ne pouvait être que dans un rapport 2,5 et qu’il y avait donc bel et bien une dimension intermédiaire entre la deuxième dimension et la troisième dimension. Mes analyses m’ont éconduit à un temps qui ne pouvait être que surdéterminé concluant que le temps absolu n’existait pas pas plus que le temps relatif, et qu’il n’est donc pas lié à l’espace-temps contrairement au propos d’Einstein, mais seulement surdéterminé mais paradoxalement, ces recherches renforcent la notion de relativité. J’ai fondé un mouvement artistique la Nouvelle Relativité, je continue mes recherches sur ce que l’on nomme en physique la fusion inertielle, une inertie qui a toujours habitée mon travail, puisqu’en 1993 dans une exposition aux jardins éphémères à Lyon dans une biennale d’art contemporain OUT en réponse à la biennale de Lyon officielle, j’ai exposé une grande installation modulaire et des textes sur l’inertie. Cette fusion inertielle que je désigne « amalgame inertiel » pour l’art.

Recherches esthétiques
De cette relativité, mes recherches esthétiques divisent l’art en deux grandes composantes, la recherche des formes potentielles et la recherche des formes latentes. Les formes latentes correspondent à ce que l’on désigne par exemple l’art brut, les arts singuliers, l’art primitif, etc. La recherche sur les formes potentielles est par exemple l’impressionnisme, le cubisme, le suprématisme, le minimalisme, le conceptualisme, etc. Je refuse d’exclure une recherche pour l’autre. Les formes latentes que l’on retrouve par exemple dans mon exposition « l’âme des guerriers ou l’ethnologie de l’insignifiant » (présenté dans l’espace Artoong Studio que je possédais à Bordeaux), un mélange de gargouilles humaines en terre avec des sculptures végétales, m’ont obligé à repenser que ces formes latentes pourraient être le fruit d’une étude sur l’ethnologie de l’insignifiant. Mes formes potentielles sont bien sûr ce fameux cône de lumière mais aussi mes suspensions ou mes mobiles axiales, des formes minimales qui utilisent un minima d'énergie pour se mouvoir et certainement des turbulences coniques.

 


 

 
Tag(s) : #art science
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