Cette exposition d'art contemporain est une parodie virtuelle de l'exposition organisée à Versailles par le gouvernement français et le ministre de la culture alors que les français et les artistes français sont plongés dans la crise et la pauvreté. Cette exposition de Jeff Koons au Château de Versailles a fait polémique, certains ont même parlé de conflit d’intérêt ou de convergence d’intérêt entre Jean-Jacques Aillagon et François Pinault tout en rappelant que c’est la ministre Christine Albanel qui a nommé Jean-Jacques Aillagon à Versailles au même poste que lui-même avait nommé Christine Albanel lorsqu’il était ministre de la culture, soupe bien grasse à la française type 5eme république, promotions et petits arrangements entre amis du même clan politique…! Bref, j’ai décidé pour d’autres raisons de parodier cette exposition et personnellement j’aime bien les œuvres exposées même si je n’ai pas de sympathie particulière pour son artiste. Ayant fait des décors de bars et restaurants baroques et kitsch comme le restaurant « les femmes au bord de la crise de nerfs » en 1991 à Lyon à la Croix Rousse, j’ai rien contre le baroque et le kitsch, c’est amusant ! Face à la crise économique mondiale, face à la crise boursière mondiale, face a la crise bancaire mondiale, face a la crise financière mondiale, face à l'attitude de monarques des boursiers dans le monde, face aux monarques de nos banques, face aux politiques ultralibérales, face à l'attitude de monarque de certains de nos élus, face à la démocratie écrasée, face aux manipulations de politiciens véreux, face au marché international de l'art contemporain, face à la foire internationale d'art contemporain, face à la création contemporaine, face à la tyrannie institutionnelle et culturelle en France.
Voici la seule œuvre d'art d'actualité dans le monde pour l'année 2008
Musées d'art contemporain, mécènes d’artistes et collectionneurs d’art contemporain:
Comment acquérir cette installation où cette guillotine non tranchante car c'est une œuvre d'art et que nous ne sommes pas des bourreaux ou des sauvages comme ceux qui dirigent banques et bourses... Nous, nous sommes contre la peine de mort ! Le certificat qui vous donnera l'autorisation de faire fabriquer cette œuvre avec son descriptif technique et les conditions d'exposition sera en vente sur le site de ebay. Lili-oto
L’utilisation d’un symbole fort, très fort est légitime lorsque la démocratie est bafouée, outragée, violée lorsque la fonction de la notion de république donne droit à des politiques déviantes où la privatisation des biens publics et de l’argent public nous rappellent les moments noirs de la royauté, ou les deux notions d’économie capitaliste et de profits privés sont assimilés à un dogme de droit divin intouchable et sacré. Un symbole très fort contre l’emploi d'entreprises bancaires comme des forteresses inviolables mystifiées qui gomment toutes notions de justice et voilent leurs enjeux pécuniaires grâce à la complexité des opérations financières supranationales qui camouflent leurs véritables objectifs, la recherche de profits juteux voir mafieux. L’image de la guillotine même si dans cet œuvre sa lame tranchante ne tranche pas car elle est solidaire de son support et ne peut pas être actionnée et qu’elle n’a valeur que de figure, de tableau, de signe, la réalisation par un artiste d'une guillotine inoffensive est un geste fort contre les manipulations, les dérives que nous subissons et elle dit à ceux qui méprisent l’idée de cohérence sociale, de bien public dans nos civilisations que nous ne sommes ni leurs esclaves ni leurs serfs car ils ne sont ni nos maîtres et ni nos seigneurs. Aujourd’hui la prise des bénéfices énormes, démesurées, phénoménaux par les actionnaires dans les grandes entreprises industrielles, pharmaceutiques, de l’agrobusiness s’apparentent à la gabelle, à cet impôt du sel au moyen âge, à ce monopole royal, des prises de bénéfices « affermées » qu’elles qu’en soient les conséquences pour les entreprises, licenciements, délocalisations…
¤ retour/home