L'usage abusif du label art contemporain dans l'institution :
Un sigle et un acronyme ou le surgélateur de la création contemporaine
L’usage abusif et arbitraire de la puissance institutionnelle.
Nous devons, nous artistes plasticiens (peintre, sculpteur, plasticien installateur, plasticien vidéaste, plasticien numérique, plasticien web, webnet, plasticien auteur ou plasticien créateur)
nous réapproprier l'art contemporain dans son expression réelle, celle d'un art vivant et actuel regroupant toute la création contemporaine sous toutes ses formes dans sa diversité artistique et
dans son mouvement ; c'est à dire son flux. Les institutions étatiques culturelles et artistiques françaises avec l'argent public n'ont pas pour mission de décréter l'objet, les objectifs ni la
direction ou le management de la création contemporaine car elles n'en n'ont ni la compétence ni la légitimité. Seuls les artistes plasticien sont par leurs créations les auteurs et les légitimes
propriétaires de ce flux artistique contemporain. Les musées d'art contemporain, DRAC, FRAC, FRAM, centres d'art contemporain ou conservateurs et directeurs n'ont aucun droit de propriété sur la
création contemporaine dans sa globalité artistique pas plus que le droit d'oeuvrer à une éventuelle classification d'appartenance à cette création contemporaine conduisant à la ghettoïsation des
artistes plasticiens non élus. Cette classification totalement artificielle et arbitraire favorise l'attribution d'un monopole institutionnel sur la diffusion des oeuvres d'art contemporain en
France. La gravité de cet usage abusif et la gravité du dommage à la création contemporaine, à ses auteurs ou à ses créateurs constituent une violation grave à la libre circulation des oeuvres
d'art de la création contemporaine et à leur libre diffusion par l'absence d'espace de diffusion indépendant émargeant avec des capacités d'autofinancement équivalent aux institutions. C'est une
concurrence déloyale de ne pas donner les moyens à la création contemporaine et à ses auteurs de disposer des espaces de diffusions vitales à leur création et de les priver de la gestion de ce
droit de diffusion.
Le contrôle social et le contrôle du monopole public de la création contemporaine.
Les institutions culturelles et artistiques nous combattent à travers un flux incessant d'expositions, de publications et d'une communication à grands coups d'encarts publicitaires afin
d'affirmer leurs orientations dominantes dans nos principales revues d'art. Des revues d'art soumises à cette magne financière indispensable à leurs survies. C'est une insulte permanente à nos
conditions de vie précaire d'artiste, une abondance d'argent pour contrôler le flux de la création contemporaine pesant de tout son poids sur les véhicules de l'information et la circulation de
l'information, mais aussi sur le marché de l'art et toutes les décisions afin de consolider ses influences pour sa propre existence. L'argent public est utilisé en dehors de toute chartre sociale
et artistique cristallisant la force et la puissance institutionnelle de l'état français à travers une minorité d'hommes et de femmes dont le seul objectif est la pérennisation de l'appareil
institutionnel comme une véritable entreprise de domination sectorielle. Aujourd'hui les institutions s'adaptent à toutes formes de stratégies afin d'affirmer son monopole sur la contemporanéité
par le biais de grands évènements ou des stratégies propres au monde de l'entreprise comme celle de revendiquer un droit de label ou de marque afin de consolider une image tronquée et fortement
éloignée de sa propre mission, celle de service public financé par le pécule des contribuables français.
Fonctionnalité de la police de l'administration de la diffusion de l'art contemporain.
Label art contemporain : sigle et acronyme. Le surgélateur de la création contemporaine
La création contemporaine n'est-elle pas la pensée de l'inimaginable, la pensée de l'impensable... La création n'est-elle pas antinomique ou antagonique au probant. Le flux de la création
contemporaine n'est-il pas simplement la pérennisation du concept d'art, l'art n'ayant pour existence donc que la pérennisation de ce flux que le politique, les institutions artistiques,
culturelles et certains artistes laminent grâce au label « art contemporain ». Un label devenu un sigle, le sigle d'art contemporain qui fige et glace ce flux, son rythme, sa fréquence, ses
ondulations, ses apories et parfois ses absences ou ses silences... Ce label d'art contemporain n'est-il pas que le surgélateur de la création contemporaine garantissant la maîtrise, le contrôle,
le drainage et enfin l'assèchement de ce flux pour témoigner puis certifier une mort, la mort de la création contemporaine comme acte fondateur vital et capital à la survie de ce sigle comme
simple vulgarisation d'un acronyme... Un acronyme indispensable au grand répertoire d'une soi disante science de la muséologie d'un art actuel conservé, archivé puis stocké et étiqueté "art
contemporain". Lili-oto
La violence endémique de la puissance institutionnelle
En position de faiblesse, les sentiments de peur, d’insécurité et de dépendance sociale chez l'artiste plasticien sont les origines de la notion de servitude volontaire qui plombe la liberté
individuelle de la créativité et la puissance créatrice de l'artiste engendrant ces graves violences subies par cette "communauté" d'artistes des arts visuels ou des arts plastiques en
France.
La violence institutionnelle culturelle et artistique française est une grave atteinte aux droits de l'homme.
L'utilisation institutionnelle est une instrumentalisation institutionnelle dont lme seul objectif est la servitude volontaire des artistes, chez l'artiste c'est un viol.
Petite piqure de rappel et je pourrai citer des dizaines d'articles:
« (…) Cette décision survient alors que la banque suisse traverse une passe difficile. Non seulement elle a perdu 50 milliards de dollars depuis le début de la crise financière et licencié 11 000
personnes, mais elle fait aussi l’objet d’une enquête aux USA. En 2008, lors de la foire Art Basel Miami Beach dont elle est le principal sponsor, elle a été soumise à une investigation par les
autorités américaines qui la soupçonnent d’avoir parrainé de nombreuses manifestations aux États-Unis, parmi lesquelles la foire d’art contemporain de Floride, dans le seul but est de rallier de
nouveaux clients fortunés et de les convaincre d’ouvrir des comptes offshore, les incitant ainsi à l’évasion fiscale. Dès 2001, des cadres de la division de gestion de fortune de la banque
avaient mis en place un système qui permettait à leur clients américains d’échapper au fisc de leur pays. Jusqu’à 300 gérants se rendaient alors plusieurs fois par an aux Etats-Unis, se
présentant comme touristes. Pour accéder à une clientèle fortunée, ceux-ci comptaient sur un réseau de rabatteurs dans des expositions d’art contemporain » source http ://www.letemps.ch/
Il n'y a eu jamais eu d'enquête en France sur la bulle de l'art contemporain, institutions, galeristes, critiques, (…). Les principaux artistes qui forment la collection privée de cette banque
suisse, une banque qui était aussi conseillère pour les placements dans les œuvres d'art et possédait sa propre galerie d'art, étaient ou sont exposés par les institutions artistiques et
culturelles françaises à grands coups d'euros, des artistes qui font aussi partie des collections publiques françaises (donc achetés par le contribuable français) et comme tout le monde le sait
la corruption c'est comme le nuage de Tchernobyl, c'est un leurre ! Le pire c'est que ces institutions institutions artistiques et culturelles françaises font comme si les scandales de la bulle
financière du marché international du dit art contemporain qui a éclaté en 2008 n'existaient pas, et elles tirent à boulet tendu sur les artistes indépendants plutôt à gauche comme Lili-oto qui
veulent une autre gestion culturelle, administrative et institutionnelle de la création contemporaine dans les arts plastiques en France, en commençant par la mise en place d'une démocratie
culturelle. « Un art vivant = un espace vivant », donc comme au théâtre, la danse, la musique, dehors les historiens conservateurs de musées d'art contemporain et aux artistes la direction de
leur propre création contemporaine. Sur ce, silence total de toute la gauche qui préfère que l'on tire sur les artistes de gauche en les excluant des espaces d'exposition et en les écrasants par
des évènementiels comme les grandes expositions institutionnelles nationales ou régionales ou les biennales dont la communication et la propagande coûtent des millions d'euros en France au
contribuables français chaque année. Voilà les vériatbles enjeux de l'industrie culturelle de masse: ce globalisme financier véreux et mafieux.
Cher public à bientôt dans mes expositions qui se font de plus en plus rare car mes moyens financiers ne permettent plus de monter mes propres expositions.
Lili-oto, artiste contemporain