Définition des expressions culturelles selon la convention internationale SUR LA PROTECTION ET LA PROMOTION DE LA DIVERSITÉ DES EXPRESSIONS CULTURELLES signée par 125 pays dont la France.
« Expressions culturelles » sont les expressions qui résultent de la créativité des individus, des groupes et des sociétés, et qui ont un contenu culturel.
Dans cette même convention, il est dit dans l'article 6 Droits des Parties au niveau national
Il est dit : Les Parties s’efforcent également de reconnaître l’importante contribution des artistes et de tous ceux qui sont impliqués dans le processus créateur, des communautés culturelles et des organisations qui les soutiennent dans leur travail, ainsi que leur rôle central qui est de nourrir la diversité des expressions culturelles.
Il est dit : Les mesures qui visent à encourager les organismes à but non lucratif, ainsi que les institutions publiques et privées, les artistes et les autres professionnels de la culture, à développer et promouvoir le libre-échange et la libre circulation des idées et des expressions culturelles ainsi que des activités, biens et services culturels, et à stimuler la création et l’esprit d’entreprise dans leurs activités ;
Il est dit : Les mesures qui visent à encourager et soutenir les artistes ainsi que tous ceux qui sont impliqués dans la création d’expressions culturelles;
Cette convention internationale qui s’impose à la France signataire de son texte ne parle pas d’état sectaire, de magouilles institutionnelles, de copinage ou de clientélisme. Ce texte ne parle pas non plus d’une toile d’araignée administrative organisée par les élus pour contrôler les artistes plasticiens dans l’art contemporain. Au sein du ministère de la culture, l’influence notoire des inspecteurs de la création artistique sur les achats d’œuvres est scandaleuse, comme celui du contrôle de l’orientation des esthétiques contemporaines sur les collectivités territoriales ou locales sous chantage au subvention. Tout ceci est contraire à cette convention internationale qui a force sur les élus et les technocrates de la culture en France et leurs institutions para artistes comme les musées d’art contemporain ou les biennales d’art contemporain.
Dans l'article 14 de cette convention - Coopération pour le développement, il est indiqué :
En soutenant le travail créatif et en facilitant, dans la mesure du possible, la mobilité des artistes des pays en développement ;
L’état français et le ministère de la culture, DRAC, FRAC, CNAP ne soutiennent pas le travail créatif des artistes en France équitablement, avant même d’envisager la mobilité des artistes des pays en développement, il faudrait déjà qu’ils soutiennent équitablement la création contemporaine dans l’art contemporain pour pouvoir envisager la mobilité des auteurs créateurs, puis ceux des pays émergents.
Et en plus dans cette même convention internationale il est dit :
- de reconnaître la nature spécifique des activités, biens et services culturels en tant que porteurs d’identité, de valeurs et de sens
- La culture étant un des ressorts fondamentaux du développement, les aspects culturels du développement sont aussi importants que ses aspects économiques, et les individus et les peuples ont le droit fondamental d’y participer et d’en jouir.
Nous assistons bien en France dans l’art contemporain depuis trente ans à des dérapages et à des dérives sémantiques sectorielles dans la culture.
Lili-oto