"Utopies et réalités" exposition photos de lili-oto, Languedoc roussillon
Lili-oto y présente une série d'utopie architecturales et et urbanistiques de la cité des trois quilles nécessitant des dispositifs gigantesques pour des mégaprojets, certains dignes de nos grandes métropoles françaises. Un nouveau paysage urbain pour Quillan ? Un ville rêvée dans l’imaginaire d’un artiste habitué, familiarisé et façonné par les mégalopoles. Des utopies qui conjuguent l’absurde, la liberté, l’illusion et une certaine insouciance que l’artiste revendique. "Cette exposition s’oppose au discours rationnel et aux méthodes actuelles de marketing qui nous encerclent et aboutissent souvent à une véritable chute des illusions comme la crise que nous subissons" explique Lili-oto. Ce montage photo exprime une rupture radicale entre notre univers de la raison et de la logique opposé à cette quête permanente de l’improbable chez les artistes. Ils inventent ou créent leur propre système de représentation qui marque des écarts avec la normalité dans nos vies. L’artiste nous propose: un « lac aux cigognes » bordant l’espace Cathare, l’église enfouie sous la place de la République imaginant la visite des catacombes de Quillan en passant par son clocher, un musée ultra contemporain dans l’enceinte du château dominant la ville, "un clin d’œil au Guggenheim de Bilbao" précise Lili-oto, ou bien encore une sculpture volant au dessus du Pont Vieux… Artiste plasticien mais aussi chef décorateur dans le cinéma ou la Tv, l’artiste se nargue du réel en rappelant que malgré l’absurdité de toutes ces utopies, si les budgets nécessaires à ce genre d’ouvrages n’étaient pas un frein, elles sont vraisemblables et réalisables. En réalité la pensée rationnelle et le prix à payer pour cette crise économique sont plus coûteux que des utopies architecturales mêmes les plus folles qui ont habitées l’histoire de nos civilisations.
Ne pas confondre virtuel et rêve, avec une mise en garde de l’artiste : « la limite de toute utopie partagée et partisane est le dogme ». A voir absolument!
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Et si Lili-oto remodelait le doux visage quillanais ?
photo : Un musée ultra contemporain dans l’enceinte du château et dominant la ville : un photo montage surréaliste mais magnifique
Quillan, ville typique encerclée de montagnes. Son château, son église, son cœur historique…
Et si une architecture contemporaine venait à s’immiscer dans ce doux paysage de cartes postales ?
L’idée semble loufoque et pourtant, ce Quillan, lili-oto l’a rêvé.
Nouveau paysage urbain ?
Une cité des trois quilles imaginées par un artiste « habitué, familiarisé et façonné par les mégalopoles ».
Et qui se reflète dans une exposition novatrice « série d’utopies architecturales et urbanistiques de la ville » dans laquelle « un fou pensant » propose des réalisations impressionnantes « d’irrationalité » - comme il se plaît tant à le dire, tout à fait réalisable.
Jusqu’au 19 octobre, le spectateur intrigué pourra découvrir, à l’office du tourisme Aude en Pyrénées, les photomontages de Lili-oto. Une sculpture volant au dessus du Pont Vieux, un musée ultra contemporain dans l’enceinte du château, dominant la ville, ou, encore, un lac aux cigognes bordant l’espace cathare, avec, au loin, un local d’art contemporain (douce rêverie ou proposition concrète ?...)
« Des utopies qui conjuguent l’absurde, la liberté, l’illusion et une certaine insouciance » que l’artiste revendique.
Il projette des idées sans qu’on ne lui impose rien. Le visionnaire, par nature, se met toujours en danger.
« Ces œuvres expriment une rupture radicale entre notre univers de la raison et de la logique opposé à cette quête permanente de l’improbable chez l’artiste, explique Lili-Oto.
Utopie et chimères. Et puisque cet homme a été toujours bercé par l’illusion, il nous offre ses chimères, aux côtés de ses utopies… L’iréalisables devient alors réalité. Comme dans un rêve…
Alors, osez rencontrer le Quillan que vous n’auriez jamais imaginé !
Journaliste Caroline Valenti
Journal l’Indépendant.
A la maison du Tourisme de Quillan, du 6 octobre au 19 octobre 2008, Lili-Oto présente son travail, une série d’utopies architecturales et urbanistiques de la ville de Quillan nécessitant des dispositifs gigantesques pour des mégaprojets, certains dignes de nos grandes métropoles françaises. Un nouveau paysage urbain pour Quillan ? Un Quillan rêvé dans l’imaginaire d’un artiste habitué, familiarisé et façonné par les mégalopoles. Des utopies qui conjuguent l’absurde, la liberté, l’illusion et une certaine insouciance que Lili-Oto revendique. Ces montages photos expriment une rupture radicale entre notre univers de la raison et de la logique opposé à cette quête permanente de l’improbable chez les artistes. L’artiste nous propose: un « lac aux cigognes » bordant l’espace Cathare, d’enfouir l’église sous la place de la République imaginant la visite des catacombes de Quillan en passant par son clocher, un musée ultra-contemporain dans l’enceinte du château dominant la ville, une sculpture volant au dessus du vieux pont… originaire de La Clayette en Bourgogne, où il est né en 1956, Lili-Oto vit et Travaille à Quillan depuis un an. Ils collectionnent les expositions des grandes villes de France, telles Paris, Lyon et Bordeaux depuis 1989. Son parcours artistique est passé par l’audiovisuel, au sein duquel il a exercé des activités de chef décorateur, il est romancier, il a été peintre décorateur d’opéra (festival Berlioz à Lyon), il a même inventé une peinture indélébile sur P.V.C semi-rigide. Il crée de nouveaux concepts artistiques depuis longtemps, le dernier c’est [ l’art net et l’art digital*] ; les autres matériaux et medium utilisés : la terre, le textile, le bois, le métal, le film P.V.C… J’en passe. Un artiste passionnant et « riche » à retrouver à l’office du tourisme de Quillan. Vous pouvez le rencontrer…
Clo du Petit Journal.
Une autofiction virtuelle sur le net implique une web-écriture différente des techniques de la ciné-écriture (si chère à Agnes Varda) car les espaces diégétiques sont soumis à d'autres dynamiques et des substances diégétiques propres à un espace(-)temps formé de segments linéaires qui véhiculent une fiction informative, le véhicule de la fiction se dilue dans l'information. Un espace-temps formé de segments linéaire, drôle d'équation! Revenons-nous donc dans le passé ? L’espace et le temps et non plus l'espace-temps ? Non, nous sommes dans un futur qui nous ouvre les porte sur un ailleurs ! Les strates de l'espace se modulent sur une partition, la partition d'un temps segmenté car nous sommes plus dans un espace-temps mais dans une fiction-information, un espace diégétique face au signe, le signe est utilisé comme un hors champ, le contrechamp c'est vous! Le moteur est l’inertie et sa substance : la réflexivité.